Le blog COESHA

Le blog COESHA

Le Gluten : Lettre aux Parents

 Dans la vie de parent, l’une des préoccupations essentielle qui nous assaille est d’offrir à nos chers bambins une alimentation saine et nourrissante.

Les parents que nous sommes savent en général que lorsque les enfants ont des reflux gastriques, sont  constipés ou ont des coliques, il y a un problème au niveau de l’alimentation. Mais ce qu’ils ignorent c’est que certaines incompatibilités alimentaires, allergies et hyperréactivités à certains aliments,  peuvent provoquer beaucoup d’autres symptômes comme de l’agressivité, de l’anxiété, des troubles comportementaux, de l’hyperactivité, un retard de croissance, des otites,  des allergies, la dyslexie…et même des troubles beaucoup plus graves comme  l’autisme, la schizophrénie, et toutes sortes de maladies auto-immunes. Malheureusement cette liste n’est pas exhaustive.

(mauvaise haleine, mâcher ses vêtements ou autres objets, maladresse, dépression, eczéma, maladies/infections fréquentes, flatulences/ballonnements, grattage des parties génitales, urticaire, voix rauque, douleurs articulaires ou de l’os (non, ce n’est pas une crise de croissance !), troubles de l’apprentissage, humeur changeante, grande fatigue, manger des objets, difficultés à manger, cicatrisation lente ou bleus persistants, rougeurs/plaques, reflux, crises d’hystérie, problèmes de sommeil, petite taille, retard de langage, crises de rage, douleurs d’estomac, vomissements).

Heureusement, de plus en plus d’études scientifiques tendent à démontrer le lien étroit qui existe entre l’intestin et le cerveau  (d’ailleurs n’avez-vous pas entendu parler récemment de l’intestin comme notre 2ème cerveau) et par effet de ricochet entre maladies diverses et alimentation. En effet, notre intestin héberge des millions de bactéries et l’équilibre de cette flore intestinale est le garant de notre santé aussi bien physique que mental. Or, l’équilibre de ce macrobiote dépend de ce que nous mangeons. On redécouvre aujourd’hui les bons préceptes d’Hippocrate, père de la médecine moderne qui disait déjà, il y a plus de 2000 ans, que toutes les maladies commencent dans l’intestin et que l’alimentation doit être notre première médecine.

Or la tendance actuelle est de montrer du doigt certains aliments qui seraient responsables de tous nos maux, en tête, les produits laitiers et le Gluten. On croise de plus en plus de personnes se disant intolérantes voire allergiques au gluten. Alors info ou intox ?

Mais avant d’aller plus loin, je vais faire une précision de vocabulaire.

 

Allergie, hypersensibilité, hyperréactivité, intolérance ?

En effet, je veux être claire (ça tombe bien !!!) il ne faut pas faire un amalgame dans le vocabulaire, entre l’allergie franche et l’hypersensibilité alimentaire. L’allergie provoque le plus souvent des réactions violentes, foudroyantes donc détectables facilement, c’est l’urticaire provoqué par l’ingestion des fraises, les selles molles, les vomissements, les douleurs intestinales qui ont lieu pas très loin de la digestion de l’aliment toxique.

On parle d’hyperréactivité ou d’hypersensibilité lorsque l’individu ne présente pas immédiatement des symptômes permettant de savoir qu’un aliment ou qu’un produit n’est pas bon pour lui. Les symptômes miment une maladie chronique plutôt qu’une réaction alimentaire.

Et c’est bien là le problème. Parfois on est intolérant sans le savoir et ce n’est qu’après quelques années que l’on se découvre hypersensible à tel ou tel aliment.

Or le gluten ferait partie de ces molécules insidieuses. Je dis bien ferait car à l’heure actuelle beaucoup de personnes arrêtent de consommer du pain et autres produits contenant du gluten sous prétexte qu’ils sont intolérants voir allergiques. Or, d’après des études récentes, seulement 1% de la population française serait allergique à cette protéine. C’est peu. Certes ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas un fort pourcentage d’intolérants. Et heureusement, pour les véritables intolérants et allergiques de plus en plus de naturopathes et de médecins axent leurs recherches vers cette voie.

Alors, le Gluten est-il réellement le coupable de tant d’allégations ? Est-il l’ennemi à abattre en ce début de XXIème siècle ?

Enquêtons…

 

Une brève histoire du Gluten ou histoire d’un OGM

Au cours du siècle dernier, les industriels de l’agroalimentaire eurent l’idée de créer un blé plus rentable, plus productif, immunisé contre les agressions extérieures, plus court pour qu’il ne se couche pas au moindre coup de vent et qui soit plus facile à récolter par nos chères machines. Ah la bonne idée !!!!

Résultat, une farine avec un gluten permettant une levée du pain sans entrave et une élasticité à faire pâlir Spiderman. Comment ne pas faire une corrélation entre ces organismes génétiquement modifiés et les maladies nouvelles que nous connaissons à l’heure actuelle. Aucune dirons les détracteurs de cette théorie. Pour eux, de tout temps les aliments ont subi des transformations, de la tomate en passant par la pomme de terre. Certes, mais ces transformations n’étaient pas à la hauteur de celles que connaissent nos produits actuels, accordons leur le bénéfice du doute. Cela dit, comment se fait-il que les romains avec leur 800gr de consommation de pain par jour et par personne n’étaient-ils pas plus malades ?

Pourquoi aujourd’hui les céréales ne réussissent plus à tout le monde ?

Faut-il, en faisant un raccourci, incriminer seulement le gluten ?

 

Le changement

Mettons cette théorie de côté et poussons notre enquête plus loin.

C’est la première fois depuis l’histoire de l’humanité que nous avons affaire à une quantité incroyable d’aliments venant de tous les horizons, disponibles n’importe quand, n’importe où. C’est alors que nous consommons des tomates en hiver, des fruits exotiques (sans aller plus loin que la banane et l’ananas) sous nos climats.

Tout s’importe, s’exporte c’est la MONDIALISATION ALIMENTAIRE.

Or nos organismes sont plus retords aux changements que nos aliments et il faudra certainement du temps pour que l’on s’habitue à ses métamorphoses, si on s’habitue…Un exemple, les populations asiatiques, depuis des millénaires, ont éradiqué de leur alimentation les laits et tous ses dérivés. Or, mondialisation et marché à prendre obligent, depuis quelques années les populations chinoises ont introduites le lait dans leur alimentation…conséquences les médecins chinois voient des cortèges de patients atteints d’inflammations diverses, c’est le cortège des maladies en –ite (arthrite, otite, bronchiolite…). Quelle aberration !!!.

Tout est disponible, tout le temps.

Alors quelles conséquences pour l’être humain ?

Les conséquences de cette abondance d’aliments, propice au grignotage, sont multiples notamment une fragilité digestive avec un intestin perméable et une dysbiose intestinale.

Et à ce constat s’ajoute le fait que de plus en plus d’aliments sont bourrés de pesticides, les produits sont de plus en plus raffinés, plein d’adjuvants, la longue conservation nuit à leur qualité nutritionnelle,  les animaux sont de plus en plus hybridés, et que penser de la nanotechnologie.

Les vaccins ont eux aussi leur rôle à jouer dans tout cela. Et ce n’est que le début car les laboratoires pharmaceutiques sont en train de mettre en place un super vaccin remplaçant le traditionnel DTP (Etonnement 7 fois plus cher que le classique DTP, 40 euros au lieu de 6). Ce nouveau vaccin portant le doux nom d’Infanrix Hexa (plus il  y a de X, plus il faut croire que c’est Xuper…) ne détient pas moins de 3 vaccins non obligatoires, comme l’hépatite B, en plus du DTP, de l’aluminium bien évidemment, et du formaldéhyde, produit cancérigène (Cf  La lettre du Professeur Joyeux, éminent cancérologue). Sans parler du vaccin contre le ROR rubéole-oreillons-rougeole  qui contient du mercure sous forme de thimérosal.

Sans compter que nos enfants et nous même côtoyons au quotidien et à notre insu les  métaux les plus toxiques tels le plomb, le cadmium, l’aluminium et, enfin, l’ennemi numéro un le plus redoutable, le mercure ! via les amalgames dentaires (mercure, étain, argent), cigarettes (cadmium, mercure). (Cf. les études du Pr Boyd E. Haley, biochimiste et toxicologue américain, des épidémiologistes Jean-Jacques Melet et Marie Grosman et des Pr Maurice Rabache et André Picot du CNRS en France).

Et je n’oublierais pas le rôle primordial du stress sur notre état de santé.

Alors dans tout cela notre intestin ne sait plus où donner de la tête et comment traiter ces déchets des temps modernes, ces molécules qui tendent à se complexifier de plus en plus. Nos organismes sont fatigués et carencés en enzymes et en nutriments. Ils ne traitent plus les déchets alimentaires aussi convenablement qu’avant, les nutriments sont difficilement assimilables et moins bien fractionnés en petites molécules dû au fait à cette déficience enzymatique.

Il n’y a pas si longtemps, les enfants étaient allaités jusqu’à l’âge de 15 mois, la diversité alimentaire,  concept récent puisqu’il date des années 70, entrait dans l’alimentation du tout-petit que tardivement, histoire que son système immunitaire soit un peu mature. 

Actuellement, nos nourrissons sont nourris de plus en plus tôt avec des produits variés, y compris des produits plein d’amidons.

Ce sont nos chères céréales du matin tant plébiscitées par nos enfants et mangées avec avidité et souvent avec excès. C’est tellement croquant, facile à utiliser et aussi plein de sucre et de mauvaises graisses, mais ça ...

Si je fais un rapide sondage autour de moi et que je demande quels sont les enfants qui mangent le matin des céréales accompagnés de leur lait. Je pense que j’avoisinerai les 80%. Aujourd’hui on consomme des céréales en excès et cet excès est encrassant pour l’organisme surtout s’il y a une disproportion entre apport alimentaire et besoin réel. D’autant plus que le fameux carême pratiqué bi-annuellement (pâques et l’avent, sans compter les jours maigres au total 120 jours par an, quand même !!!) par nos aïeux est tombé dans les oubliettes.

Alors le gluten dans tout ça, n’est-il pas seulement la pointe visible de l’iceberg ?  On a vu que notre alimentation moderne et nos modes de vie moderne tendent à détraquer nos organismes. Et on en est tous conscients mais parfois il est plus facile de rendre responsable tel ou tel aliment que ce soit le lait, le gluten, la viande etc…plutôt que de réformer en profondeur notre mode de vie.

Et c’est la ronde des régimes alimentaires.

 

L’éviction du Gluten, un effet de mode ?

Certes, parfois il faut changer notre façon de manger mais se pose alors la question : Quel régime alimentaire adopté ?

En matière d’alimentation, la tendance actuelle est de mettre en place des modes alimentaires, des régimes qui sont dans l’air du temps. Vous connaissez pour certains le régime alimentaire dit paléo prôné par le Docteur Seignalet (dont je ne parlerai pas, pour ne pas faire trop long) ou le crudivorisme, le végétarisme évidement et j’en passe tellement il y a pléthore de modèle alimentaire. Tous les adeptes de ces courants prônent un mieux-être depuis qu’ils ont changé de « crèmerie » et comme tout adepte ils prêcheront farouchement pour leur paroisse.

Attention, je ne dis pas que tout est à jeter, loin de là, mais d’être vigilant car en matière d’alimentation, tout n’est pas si simple et il n’y a pas une règle mais des règles et autant de façon de se nourrir que d’individus. Il faut mettre fin au prêt-à-porter alimentaire, ce qui convient à un individu, et sera bon pour lui ne le sera peut-être pas pour vous et votre enfant.

Alors gardons le bon sens et sachons nous écouter et observer les attitudes, les comportements de nos enfants après avoir ingérer des bonbons, ou du pain. Si un enfant agité se trouve plus calme après l’ingestion de confiseries alors on peut soupçonner une hypersensibilité à un des composants de la dite sucrerie (attention ce n’est pas forcément le sucre en tant que tel mais peut être les colorants et autres adjuvants). Menons l’enquête s’il y a suspicion d’allergie alimentaire. Soyons les Sherlock Holmes de la diététique raisonnée.

 

Avant tout, comment savoir si nos enfants et nous-même sommes intolérants au gluten ? Quels sont les symptômes ?

 

Les symptômes d’une intolérance alimentaire

Soupçonnez une hyperréactivité au gluten ou à d’autres aliments si vous ou votre enfant avez 5 ou plus des signes suivants :

- Maux de tête

- Historique familiale d’allergie alimentaire

- Hyperactivité ou TOC ou trouble bipolaire ou forme de maniaco-dépression.

- Cernes marquées sous les yeux

- Rages de sucres, de biscuits, de lait et de ses dérivés

- Ballonnements ou léthargie après le repas

- Langue pâteuse et blanchâtre

- Inflammation du tube digestif de la trachéite chronique à la colopathie.

- Selles collantes et difficiles à nettoyer

- Gaz (A noter les gaz ne sont pas naturels, au-delà de 2 flatulences par jour considérez qu’il y a un souci digestif et essayez de bien repérer quels sont les aliments qui ont été consommé dans la journée).

- Constipation chronique

- Troubles oto-rhino récidivants.

 

Comment savoir quelle molécule est en cause ?

On peut faire faire des tests de réactivité à IgG (immunoglobuline Gamma) (tests sanguins) cependant ces tests sont couteux (150 à 300 aliments testés pour un forfait de 400 à 600 euros) et comme nous en sommes qu’aux balbutiements, ils sont encore trop peu fiables (fiables à 50%).

Les allopathes pratiquent surtout des IgE qui sont les tests utilisés par les allergologues.

 

Plus simplement, pour détecter une hypersensibilité deux moyens, certes empiriques mais pas moins fiables pour autant, s’offrent à nous.

1)   J’appellerai le premier moyen  « Le Paradoxe du Bon Sens ». Plus un individu est hypersensible à un aliment plus il recherchera à le consommer. C’est, même si l’image est déplaisante, le drogué qui a besoin de sa dose de stupéfiant pour se sentir, en apparence, mieux. Et bien c’est pareil pour les aliments toxiques, le corps a besoin de son « shoot », n’ayons pas peur des mots, pour être apaisé, en apparence toujours. La technique consiste à interroger l’enfant ou l’adulte sur ses 12 aliments favoris. Donc si votre enfant consomme beaucoup de gâteaux, de pain, de pâtes car il aime ça alors, suspicion sur le gluten. Attention, je dis suspicion et pas verdict sans appel.

Deuxième moyen utilisable facilement ;

2)   L’éviction de l’aliment soupçonné. Si en effet, on supprime, déjà pendant 10 jours (c’est un minimum), le gluten sous toutes ses formes et que l’enfant se trouve mieux, moins hyperactif, plus concentré, moins irritable, moins fatigué…en fait si tout changement positif se fait sentir alors il faut creuser le sujet. Mais attention, je ne suis en aucun cas pour l’éviction sur le très long terme, à moins d’une allergie avérée.

 

  Il y a d’autres techniques comme la prise du pouls (le pouls augmente quand il y a réactivité allergique) mais cette technique est très fastidieuse pour les enfants et les parents occupés que nous sommes.

 

 Un petit plus qui vaut ce qu’il vaut…

Si les problèmes sont de type oto-rhino le naturopathe peut soupçonner une intolérance aux laitages, si le problème vient surtout du ventre alors les céréales et donc le gluten peuvent être pointés du doigt.

Mais que se passe-t-il physiologiquement entre l’intestin et le gluten.

 

Le gluten et les jonctions serrées de l’intestin.

Je vais essayer de faire simple. L’intestin est composé d’une couche de cellules qui agit comme une barrière, un filtre entre ce qui est contenu dans l’intestin et le sang. Quand un organisme fonctionne bien, les nutriments qui composent les aliments sont dégradés en acides aminés, en peptides…par nos enzymes contenues entre autre dans l’intestin. Dès lors, la paroi intestinale saine laisse passer dans le sang seulement les microéléments nécessaires au bon fonctionnement du corps laissant ce qui doit être évacué plus tard par les selles à l’intérieur de l’intestin. Ça c’est l’idéal.

Mais si les cellules qui composent la paroi de l’intestin sont écartées, que les jonctions serrées ne le sont plus, alors les peptides du gluten mal dégradés passent dans le sang créant une sorte d’empoisonnement responsable d’une inflammation générale. Mais ce qui est valable pour le gluten l’est pour tout autre nutriment.

Or, le gluten crée un autre phénomène mettant la paroi intestinale en danger. Il semblerait que la présence d’une protéine du blé appelée la gliadine a pour conséquence une surproduction de zonuline, un perturbateur des jonctions serrées de la paroi intestinale. Apparemment la zonuline garde les passages ouverts. C’est alors la porte ouverte à toutes sortes de molécules qu’elles soient bonnes ou mauvaises pour l’organisme. Ces molécules qui auraient dû rester dans l’intestin passent dans le sang, ce qui provoque un état inflammatoire général et toutes sortes de maladies. Mais normalement, l’ouverture de  ces passages est régulé par le système immunitaire, d’où l’intérêt de soigner l’immunité.

Donc certes le gluten est responsable de l’ouverture des jonctions serrées via la gliadine. Mais si notre intestin n’est pas fragilisé, si les villosités qui le composent sont en bon état cela ne devrait pas arriver.

Est-ce le gluten qui fragilise l’intestin ? Ou est-ce qu’une fragilité intestinale liée à d’autres facteurs comme une baisse des défenses immunitaires, un stress chronique, une intoxication aux métaux lourds peut provoquer à long terme une intolérance au gluten ? Qui de l’œuf ou de la poule ?

 

Et faut-il alors supprimer définitivement l’aliment incriminé pour éviter ce phénomène ?

Réponse de normand, oui et non, ça dépend des cas de figure. Si l’allergie est avérée comme chez certains autistes alors oui. Cela dit les vrais allergiques au gluten, et là on parle plus d’allergie que d’intolérance, ne représenteraient qu’1% de la population française, je le rappelle, dérisoire non…

« L’exclusion du gluten ne peut être qu’une étape dans une stratégie globale, et non une solution en soi ».*

 

Pourquoi ?

Parce qu’il est dommage de se priver du plaisir d’un bon morceau de pain frais et que le plaisir c’est primordial pour se sentir bien, pour se sentir vivant.

Parce qu’il n’y a rien de pire que l’exclusion sociale. Se priver d’un bon repas entre ami(e)s ou au restaurant du fait qu’on se croit intolérant, et quand même bien triste.

Parce que la vie est assez compliquée comme ça pour se rajouter des contraintes supplémentaires.

Parce que nous sommes des omnivores et qu’exclure un aliment c’est se priver de ses qualités nutritionnelles.

Parce qu’exclure définitivement un aliment peut avoir l’effet inverse souhaité, à savoir alors que l’on était simplement intolérant, on devient allergique.

 

Alors que faire ?

L’exclusion du gluten n’est alors qu’une étape, il faut régler le problème sur plusieurs fronts.

Le 1er point serait de supprimer pour un temps l’aliment incriminé, 10 jours dans le pire des cas 3 mois dans le meilleur.

Ce qui permettra au corps d’être moins enflammer, puis

  1. Lutter contre la constipation reste la première des priorités car en stagnant les matières fécales libèrent des toxines responsables de la porosité intestinale.
  2. Dépolluer l’organisme en faisant une cure d’argile verte pendant 3 semaines.

A prendre le matin à jeun, après avoir laissé reposer toute la nuit une cuillère à café d’argile verte dans de l’eau. Ne jamais remuer le breuvage avec du métal et boire dans un premier temps que l’eau en laissant l’argile au fond.

  1. Restructurer les intestins poreux avec une alimentation ressourçante et peut être un coup de pouce en compléments alimentaires bien choisis par votre naturopathe.
  2. Aider à la production naturelle d’enzymes, le thérapeute est là aussi pour vous aider et le jus d’herbe frais aussi.
  3. Recharger l’organisme en nutriment et calmer le feu hormonal.
  4. Booster votre système immunitaire grâce à l’échinacée et d’autres plantes.
  5. Prendre soin de son foie, c’est aussi lui qui traite entre autre nos toxines. Pour ceci, faire des cures dépuratives puis consommer des plantes qui soutiennent le foie comme le Desmodium.
  6. Manger en pleine conscience, c’est-à-dire lentement en mastiquant bien c’est la première étape de la digestion. D’ailleurs à ce propos…une anecdote.

 C’est Noël est son cortège de plaisirs gastronomiques, la compagnie est bonne, le repas succulent, l’accompagnement délectable, que des bons vins du Jura, que du bonheur…sauf qu’un moment à force d’excès votre naturopathe préférée (lol) ne se trouve pas bien. J’incrimine les huîtres, ça tombe bien je n’en raffole pas, et non le vin d’Arbois. Mais effectivement, après plusieurs essais, il s’avère que les huîtres ne me conviennent plus. Jusqu’au jour où, l’on m’annonce que les allergies aux huîtres sont rares, et que c’est peut être un défaut de mastication le responsable. Ok. Je réitère mon expérience huitresque en mâchant avec attention et là effectivement aucun symptôme désagréable. Et effectivement, ça fonctionne à tous les coups. Alors, il y a peut-être une leçon à en tirer. Qui est que…

Je préfère les crevettes et le foie gras (oupsss !!).

  1. Lutter contre le stress, apprendre à se détendre

N’hésitez pas à vous faire aider par de bons thérapeutes. Des cures de ressourcements vous sont proposées afin de refaire à neuf votre flore intestinale, à apprendre à cuisiner différemment, à changer votre regard sur l’alimentation et pourquoi pas vous-même (Cf : Le séjour de ressourcement proposé dans la catégorie « évènements » de mon blog)

Une fois tout ceci rétabli, ça peut prendre un peu de temps comptez un mois minimum, mois pendant lequel vous n’avez consommé aucun aliment avec du gluten. Donc après ce travail vous pouvez réintroduire pas à pas le gluten dans votre alimentation mais allez y tranquille.

 

Mais en fait ou trouve-t-on du gluten ?

Dans le pain, les pâtes à tarte, les pizzas, les viennoiseries, les pâtisseries en tout genre, tout ce qui se réalise avec la farine ou semoule à gluten.

Remplacez les pâtes par du quinoa, des pommes de terre, du maïs, du sarrazin, du millet, de l’amarante, de l’avoine qui certes contient du gluten mais pas de même composition que le blé. En fait, on a beaucoup d’alternatives au blé. Pensez aux merveilleux gâteaux confectionnés à partir de farine de riz, de châtaigne etc…

Je vous assure c’est délicieux.

Attention toutefois aux préparations industrielles qui portent la mention « Sans Gluten ». Ces messieurs, dames pour donner une texture et un goût agréables à leurs produits n’hésitent pas à ajouter des adjuclaire-naturopathe.blog4ever.com claire-naturopathe.b...vants de fabrication tels que la Tartrazine, des colorants, des arômes comme la vanilline, des sulfites. Or personne n’a fait la preuve de l’innocuité de ces composants.

Alors à vos fourneaux gentes dames et damoiseaux, je vous donne le nom d’un site qui m’a paru pas mal, présentant des recettes sans gluten c’est :

Jecuisinesansgluten.com

Et croquez pleinement la Vie…sans peur. Ecoutez votre cœur et faite attention aux effets de mode, aux nouveaux gourous de l’alimentation.

Faite vous confiance et vous serez instinctivement donner le meilleur à vos enfants et à ceux que vous aimez.

Soyez acteur de votre bien être.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout.

Naturellement Vôtre

Claire Bousquet

 DSC_1033[1].JPG

Références livresques:

*Lauwers, T., Gloutons de Gluten, éd. Aladdin, 160 p.

Dr Campbell-Mc Brides, N., Le syndrome entéropsychologique.

Dr Seignalet, L’alimentation ou la troisième médecine, coll. Ecologie humaine.

Les sites utiles :

http://www.intolerancegluten.com/

http://www.doctor-natasha.com/

http://regenere.org/

http://jecuisinesansgluten.com/

 

 



31/05/2015
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 10 autres membres