Le blog COESHA

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L'importance de la thyroïde

Bonjour à toutes et à tous,

 

 

cela fait un petit moment que je n'ai rien publié sur mon blog mais le temps me manquait. Je voulais vous mettre en ligne mon article concernant la thyroïde et plus spécifiquement le problème de l'hypothyroïdie car c'est un sujet qui me tient particulièrement à coeur. Cet article est extrait d'une conférence que j'ai faite le 11 Octobre 2015, lors du Salon Ille et Bio à Guichen. Je remercie avec beaucoup de tendresse, le public qui est venu nombreux m'écouter et qui a semblé très intéressé par ce sujet. Cela me conforte sur le fait que la thyroïde est un sujet qui questionne beaucoup de monde. Donc, bonne lecture et à bientôt.

 

La question autour de la thyroïde m'est particulièrement familière et ancienne car elle date des années 80.

C'est à peu près à ce moment, que ma mère commence à souffrir de sautes d'humeur, son caractère devient instable, elle ne s'habille plus, prend du poids, elle est très fatigué, irritable... bref, je ne l'a reconnais plus... Puis apparaît à la base de son cou, un goitre. Le diagnostic est posé, elle souffre d' hypothyroïdie et subit une ablation partielle de la thyroïde.

Il faut dire qu'en 1986, nous étions en Alsace et que le nuage radioactif de Tchernobyl est passé par là, n'en déplaise à ceux qui nous ont fait croire à l'hypothétique frontière virtuelle entre notre pays et l'Europe de l'est.

Quelques années plus tard, c'est au tour de mon frère, qui après avoir eu un cancer des ganglions, a souffert et souffre toujours d'hypothyroïdie.

Puis après quelques années, c'est à moi de me plaindre de fatigue, j'ai l'impression que mon corps fonctionne au ralenti, que ma mémoire me fait défaut, mon humeur aussi est en dent de scie. Finalement, lors d'une visite chez un ORL, une grosseur au niveau du cou est détectée. Après une citoponction et quelques analyses, même si ce nodule s'avère bénin, le verdicte tombe comme un couperet, j'ai une hypothyroïdie.

Enfin pour clore ce "magnifique" tableau, il y a un an et demi environ, ma petite sœur m'annonce aussi qu'elle souffre de cette maladie.

Si je vous raconte cela, ce n'est pas pour vous dresser un bilan de santé familial mais surtout pour que vous puissiez entrevoir les différents symptômes d'une hypothyroïdie. Symptômes que je verrais en détail ultérieurement.

C'est surtout l'hypothyroïdie qui axera mon travail car c'est, contrairement à ce que l'on peut croire, une maladie très répandue touchant plus de la moitié de la population en Belgique, étude du Docteur Hertoghe à l'appui.

Dès lors, une question se pose : Pourquoi les français seraient-ils moins touchés par cette maladie ?

En fait, il semble que l'hypothyroïdie touche beaucoup plus de gens que l'on pourrait croire.

 

Mon article s'articulera autour de 3 points ;

 

1- Le fonctionnement de la thyroïde et en quoi cette glande est capitale pour l'ensemble de l'organisme.

2- Comment poser un diagnostic d'hypothyroïdie. Dans cette partie nous verrons les limites des analyses biologiques et l'importance des symptômes cliniques.

Enfin en 3ème point, je donnerai quelques pistes afin de garder une thyroïde en pleine forme.

 

 

 

Comment fonctionne la thyroïde ?

 

1. Portrait

 

 

Du nom grec bouclier, la thyroïde semble, de part son emplacement, bien remplir cette mission dans l'organisme.

Située à la base du cou devant la trachée (conduit aérien qui va de la bouche aux poumons) et  l'oesophage (conduit digestif qui va de la bouche à l'estomac), elle semble, en effet, protéger les deux conduits.

Elle ressemble à un papillon dont les 2 ailes seraient situées sur les côtés du cou encerclant la trachée. Ces 2 ailes portent le nom de lobes. La partie centrale qui relient ces 2 lobes s'appelle l'isthme.

La thyroïde a environ une hauteur de 4 cm sur 2 cm de largeur, et pèse environ 20 gr.

Si la thyroïde augmente de volume on parle de goitre. Si à la palpation, on sent une grosseur localisée on parle de nodules, sortes de petites boules ou kystes qui sont souvent sans conséquence mais qui peuvent être révélateurs d'un dysfonctionnement de la glande.

 

 

      2. Ses Fonctions dans le corps humain.

 

Ses fonctions sont essentielles dans l'organisme et c'est pourquoi la thyroïde est une question centrale car elle régule ;

la température corporellele système digestifle système cardio-vasculairele système nerveux central et nos hormones sexuelles, ce qui n'est pas rien.

 

Si la thyroïde fonctionne en sous régime, on parle d'hypothyroïdie si, au contraire, elle travaille en sur-régime on parle d'hyperthyroïdie.

Cela dit, il arrive que la thyroïde fonctionne correctement mais que les hormones thyroïdiennes sécrétées par la thyroïde ne puissent pas remplir leur rôle correctement. Dans ce cas on parle d'hypothyroïdie fonctionnelle, souvent négligée par le corps médical.

 

3. Comment est régulé le fonctionnement de la glande thyroïde ?

 

A . L'axe hypothalamo-hypophisaire

 

2 glandes entrent en jeu dans la régulation de la thyroïde ;

L'hypothalamus qui libère deux hormones ; la GnRH (gonadolibérine), et la TRH.

Celles ci sont libérées dans la circulation sanguine du cerveau et atteignent une 2ème structure du cerveau appelé hypophyse.

L'hypophyse libère à son tour des hormones appelées stimulines, l'une d'elle stimule la glande thyroïde , il s 'agit de

 

La TSH (thyréostimuline).

 

Sous l'impulsion de la TSH, la thyroïde relâche dans la circulation sanguine 2 hormones thyroïdiennes, en réalité 4 mais 2 sont plus importantes que les autres, il s'agit de la T4 (Thyroxine) et de la T3 (Triiodothyronine)La thyroxine compte 4 atomes d'iode tandis que la triiodothyronine en possède 3. La thyroïde sécrète 90% de T4 et seulement 10% de T3, sachant que seule la T3 est active, c'est donc cette triiodothyronine qui joue une rôle capital dans l'organisme.

La TSH et la T3-T4 fonctionnent sur le principe du feedback ou rétrocontrôle. C'est à dire que la TSH régule la production de T4, T3 et inversement.

Une forte sécrétion d'hormones thyroïdiennes va provoquer une baisse de la TSH ayant pour conséquence un ralentissement de la sécrétion d'hormones thyroïdiennes par la thyroïde.

Au contraire, une baisse du taux d'hormones thyroïdiennes provoque une hausse de la TSH qui va stimuler la thyroïde pour qu'elle produise davantage d'hormones thyroïdiennes.

 

Mais parallèlement à cet axe hypothalamo-hypophysaire, un autre phénomène, dont l'importance est souvent négligée,  entre en jeu il s'agit de la désiodation.

 

B. La désiodation

 

 

Comme on l'a vu, la thyroïde produit 90% de T4 et seulement 10% de T3.

Les 90%  restant de T3 présente dans le corps sont la résultante de la transformation de la T4 en T3 par désiodation et cela au niveau du foie.

En effet, dans le foie, la T4 perd un atome d'iode grâce ou à cause d'une enzyme appelée 5'-désiodase et devient T3, c'est ce qu'on appelle la désiodation.

C'est un phénomène capitale car si la conversion T4 en T3 se fait mal, cela a pour conséquence une baisse de T3 dans l'organisme, T3 qui, nous l'avons vu, est essentielle pour tout le système endocrinien.

 

Mais un autre phénomène peut intervenir si notre métabolisme est au plus bas, il s'agit de la permutation de la T4 non en T3 mais en ReverseT3 , hormone qui freine la T3 active.

 

Enfin il est bon de préciser qu'une hormone thyroïdienne n'agit que lorsqu'elle a réussi à pénétrer à l'intérieur du noyau d'une cellule, sinon son action est nulle.

 

Donc pour résumer :

Plusieurs organes, glandes hormonales influent sur la bonne santé de la thyroïde, l'hypothalamus, l'hypophyse, la thyroïde elle-même mais aussi le foie qui joue un rôle majeur dans la transformation de la T4 en T3.

Autre point, seule la T3 est active, la T4 se borne à être une source de T3.

Enfin, une hormone n'est réellement efficace que si elle pénètre au cœur de la cellule, en d'autres termes si elle atteint réellement sa cible.

Par conséquent, on parle de plusieurs types d'hypothyroïdies ;

L' hypothyroïdie primaire lorsque la thyroïde elle-même est touchée. C'est la plus répandue des hypothyroïdies, c'est le cas de la thyroidite d'Hashimoto, maladie auto-immune où l'on assiste à une destruction progressive de la thyroïde (causes : traitement à l'iode radioactif, déficit en iode, ablation de la thyroïde, consommation d'aliments goitrogènes comme la famille des choux).

S'il y a une mauvaise sécrétion de la TSH donc une déficience au niveau de l'hypophyse alors on parle d'hypothyroïdie secondaire. Si la déficience est au niveau de la production de TRH on parle d'hypothyroïdie tertiaire. 

Mais il n'y a pas de nom pour l'hypothyroïdie, provenant d'une mauvaise conversion de T4 en T3, ou d'une mauvaise assimilation par les cellules de cette triiodothyronine.

 

 

 

Comment savoir si on souffre d'une hypothyroïdie ou les limites des analyses biologiques et l'importance de l'observation des signes cliniques


1. Le bilan sanguin

 

Le diagnostic d'hypothyroïdie se fait habituellement sur la base d'un bilan sanguin. On dose dans le sang la TSH et la T4 le plus souvent.

 

La TSH est pour les allopathes le critère pour déterminer une hypothyroïdie. Ils s'entendent généralement sur une valeur limite supérieure égale à 4,5mUI/L (millième d'unité internationale par litre de sang). Or les naturopathes, le plus souvent, s'alertent au dessus de 1,5mUI/l. C'est à dire qu'au delà de cette norme fixée par les naturopathes, on soupçonne une hypothyroïdie.

Un cas concret :

Si vous avez une TSH à 2,5 mUI/l deux analyses peuvent être faite ;

    Celle du médecin pour laquelle vous n'êtes pas en hypothyroïdie puisque votre TSH n'est pas au dessus de 4,5mUI/l.

  Puis celle du naturopathe pour qui vous avez une hypothyroïdie avérée car votre TSH dépasse la norme appelons la « naturopathique».

Nombreux sont les médecins à s'arrêter à cette seule analyse, et à conclure trop rapidement que la thyroïde est dans les clous.

 

Certains poussent les analyses en demandant la mesure de la T4 totale et de la T4 libre. Mais en mesurant la T4, on mesure en réalité 2 fois la même chose puisque la TSH ne s'élève qu'en cas de T4 abaissée.

Seuls quelques allopathes demandent la mesure de la T3, qui, je le rappelle, est la seule hormone thyroïdienne réellement active dans l'organisme. Or, on a vu précédemment que l'on peut avoir une bonne production de ces hormones au niveau glandulaire mais malheureusement une mauvaise désiodation c'est à dire une mauvaise transformation de la T4 en T3 active au niveau du foie. Or, c'est elle qui joue un rôle déterminant dans l'organisme, et c'est elle que l'on ne mesure jamais, pas plus que la Reverse T3 qui freine la T3.

Notre organisme peut aussi souffrir d'une mauvaise assimilation de cette T3 au niveau cellulaire. Or, une analyse sanguine nous montre la quantité d'hormones présente dans le sang et non le taux réellement utilisé par les cellules cibles.

 

D'où la limite de ces bilans sanguins et l'importance que l'on doit accorder à l'observation des symptômes cliniques.

Le Docteur Hertogh l'avait compris, il pouvait, rien qu'en observant une personne, savoir si elle souffrait de cette maladie.

 

2. Les études cliniques

 

Alors comment repérer cliniquement les personnes atteintes d'une hypothyroïdie ?

 

Il y a des signes visibles comme ;

 

  • Ce qu'on appelle le myxoedème. Cela se traduit par des jambes gonflées, le visage bouffi, les poches sous les yeux (et non les yeux sous les poches, clin d'oeil...). En faite, tous les liquides circulent mal, ce qui amène leur stagnation.

  • Une sécheresse cutanée, les mains et pieds jaunes.

  • Les dents se chevauchent, les cheveux sont secs, cassants, dédoublés, souvent gris avant 40 ans ou tendant vers le roux.

  • Un signe qui ne trompe pas c'est ce qu'on appelle le signe d'Hertoghe qui se traduit par l'absence du tiers externe des sourcils.

  • Les extrémités froides ; les pieds, les mains, le nez, le bout des seins. Le diagnostic est plus précis lorsqu'on mesure la température du corps le matin avant de se lever, 4 jours de suite, à même heure. La température corporelle normale doit se situer entre 36,1°C et 36,7°C en deçà de 36,1°C c'est l'hypothyroïdie, si elle est plus élevée, une hyperthyroïdie ou légère infection peuvent être suspectées. Une attention plus particulière pour les femmes pour qui cet examen doit se faire pendant premières jours des règles.

  • Souvent une prise de poids ou des difficultés à perdre du poids. Cela dit certaines personnes atteintes d'hypothyroïdie peuvent être minces voir maigres.

  • Des troubles de la sphère ORL comme des apnées du sommeil, une respiration par la bouche, des aphtes, des éternuements plusieurs fois d'affilée.

 

Les signes les moins visibles sont ;

 

DES TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES

  • L'hypotension,
  • La Bradycardie, c'est à dire un cœur qui bat lentement. 

 

DES TROUBLES DIGESTIFS qui se traduisent par une digestion incomplète avec flatulences et fermentation souvent de la constipation mais cela peut être aussi des fausses diarrhées qui ont lieu après un repas trop gras.

 

DES DEPRESSIONS ET TROUBLES PSYCHIQUES

  • Le Docteur Broda Otto BARNES estime que 80% des dépressions sont dues à un dysfonctionnement de la thyroïde. Le Prozac aggrave la dépression car il contient du fluor qui inhibe la fonction thyroïdienne en entrant en compétition avec l'iode.
  • Une mémoire qui semble nous lâcher, une fatigue surtout matinale sont des signes d'une hypothyroïdie. Notons que la personne atteinte de ce trouble a besoin de plus de sommeil qu'une autre.
  • Des problèmes de concentration lors de la lecture d'un livre par exemple ou devant un film, un ralentissement intellectuel général.

 

AFFECTIONS DU SYSTEME URINAIRE

  • cystite, calculs rénaux

 

DES PROBLEMES AU NIVEAU DES ARTICULATIONS

Avec la survenue de crampes musculaires au mollet surtout la nuit, des crises de tétanie au niveau des pieds et des mains, des problèmes au niveau du canal carpien. Des douleurs dans les articulations, les tendons. En outre, le réflexe rotulien est moindre chez une personne en hypothyroïdie.

 

 

Et ce qui doit mettre surtout la puce à l'oreille se sont les antécédents familiaux, les antécédents d'hypothyroïdie mais aussi des antécédents de calculs au niveau de la vésicule, d'infarctus précoce, de diabète, de problème de peau comme le psoriasis et le vitiligo.

 

Voilà la liste est longue et toutes les personnes atteintes par cette maladie ne présentent pas tous les symptômes heureusement pour elles. Cela dit quelques symptômes suffisent pour que le diagnostic soit posé.

 

Alors maintenant la question qui nous intéresse est de savoir quels sont nos moyens d'actions pour maintenir à flot notre thyroïde, sinon quelles sont les solutions naturelles qui se présentent à nous pour contenir, voir en finir avec l'hypothyroïdie.

 

Une Thyroïde au top

 

 

1. Pourquoi la fonction de la thyroïde s'essouffle ?

 

Il y a 4 causes majeures à un dysfonctionnement thyroïdien

 

  1. Un déficit micro nutritionnel

    Un déficit en iode, en sélénium, en fer, en vitamines du groupe B, en vitamine D entraîne un mauvais fonctionnement de la thyroïde.

  2. Des fonctions hépatiques altérées

    Le foie est le meilleur allié de la thyroïde, d'où l'intérêt d'en prendre grand soin et de le drainer régulièrement en faisant des cures pour le nettoyer.  

  3. Des intestins mal en point. La présence d'une candidose, d'une trop grosse quantité de mauvaises bactéries dans les intestins bloque la détoxination de l'organisme. De plus, la présence de parasites fait dysfonctionner les glandes hormonales. Dans ces cas, il faut donner une cuillère à café d'huile de noix de coco, aux enfants et aux adultes, le matin ce qui sert d'anti-fongique naturel et permet de lutter aussi contre la maladie d'Alzheimer.

  4. Des glandes surrénales à plat. C'est, avec le foie, les glandes qui jouent un rôle capitale sur tout le système hormonal. En cas de stress, surtout chronique, ces glandes libèrent le cortisol, anti-inflammatoire par excellence. Or ce cortisol bloque la transformation de la T4 en T3 . D'où l'importance de savoir gérer ses émotions, d'éviter toute forme de stress afin de ne pas épuiser les surrénales. Un des symptômes qui permet de savoir si on a les surrénales à plat est de se jeter sur les aliments salés et de délaisser complètement les mets sucrés.

D'autres facteurs influent sur la bonne santé de notre thyroïde c'est ;

- L'obésité

- l'insuffisance rénale

- le diabète

- l'abus de caféine, d'alcool, de tabac, et de boissons light

- certains médicaments, les béta bloquant donnés pour le traitement de l'hypertension artérielle, l' amiodarone (cordarone), le lithium

- l'intoxication aux métaux lourds

- et les traitements contenant des oestrogènes (pilule, traitements substitutifs lors de la ménopause)

  1.  

2. Les Solutions à apporter

 

Dans la trousse du médecin, se trouve surtout le fameux Lévothyrox, qui a pour action d'activer la thyroïde en supplémentant l'organisme en T4 pure. Cela dit, cette supplémentation a tendance à rendre la thyroïde fainéante puisqu'elle n'a pas besoin de travailler pour produire l'hormone dont elle a besoin.

Par contre, le Lévothyrox est indispensable pour les personnes ayant subit une ablation totale de la thyroïde. De toute façon, si vous êtes sous traitement allopathique, n'arrêtez jamais votre traitement sans l'accord de votre médecin. J'insiste sur ce point, c'est capital. Par contre, rien ne vous empêche de vous suppléer en T3. Je ne parle pas ici des maladies comme Hashimoto et Basedow qui sont des maladies auto-immunes (pour le savoir, il faut mesurer les anti-corps) et dont le levier central pour les guérir est d'agir sur l'immunité.

 

Pour avoir une thyroïde en bonne santé, vous devez proscrire ou ralentir la consommation de certains aliments comme :

 

  • le soja et ses dérivés comme, le tofu, le lait de soja, le yaourt au soja, la crème de soja, le steak de soja. Par contre le soja fermenté comme le shoyu et le miso sont plutôt très indiqués pour la thyroïde. D'ailleurs, les japonais en consomment beaucoup, ce qui à pour conséquence de saturer la thyroïde en iode et de subir de façon moindre les accidents nucléaires. En réalité, le soja, sous toutes ses formes ne présente pas de problèmes à condition d'avoir un taux d'iode dans l'organisme suffisant. Mais comme nous ne connaissons que rarement notre taux d'iode,  l'abstinence est la meilleure des protections.

  • le pamplemousse et le jus de pamplemousse interfère avec la plupart des médicaments et aussi avec les hormones thyroïdiennes ce n'est pas vrai pour les autres agrumes.

  • Le fer est en compétition avec les hormones thyroïdiennes. Si vous prenez du fer prenez votre traitement hormonale le matin et votre fer le soir.

  • Eviter les aliments goitrogènes ou consommez les raisonnablement c'est à dire tous les choux, les radis, les navets, mais aussi les graines moutarde et de colza, le manioc, les amandes, le millet, les pêches, les abricots, les cerises.

 

Ce que vous devez faire ;

 

Pour fonctionner, la thyroïde a besoin essentiellement de la tyrosine (un des 20 acides aminés constituant les protéines alimentaires), de sélénium et d'iode.

 

- Augmenter votre portion de protéines animales ; œufs, fromages, jambon, saumon fumé

et végétales : haricots, lentilles, noix, pois chiches....cela permettra d'augmenter votre quantité de L-tyrosine. C'est l'un des 20 acides aminés participant à la synthèse des protéines. Comme tous les acides aminés, la tyrosine est présente dans les aliments qui contiennent des protéines, aussi bien d'origine animale que végétale.

 

- La thyroïde est très friande de deux oligo-élements que sont ;

Le Sélénium et l'iode

On trouve le sélénium dans les noix du Brésil mais certains personnes disent que du fait du voyage et des conditions de stockage, ce fruit aurait tendance à s'oxyder et donc finalement à agir plus négativement que positivement sur l'organisme. D'où l'intérêt de privilégier le sélénium sous la forme de complément alimentaire.

Une carence en sélénium joue à 2 niveaux, au niveau de la synthèse des hormones et au niveau de la conversion de la T4 en T3.

 

L'iode se trouve dans énormément de fruits de mer, dans l'huile de foie de morue, les huîtres...Consommez de temps en temps des algues mais attention même "bio", elles peuvent contenir des produits toxiques. Même chose pour nos chers animaux marins me direz vous, non pas tout à fait, car à la différence des algues nos chers mollusques sont équipés de filtres salvateurs pour leur santé mais aussi pour la nôtre.

 

Mais comme une hypothyroïdie ne se borne pas à un problème de thyroïde seule, il est tout aussi important de prendre soin de son foie et de le détoxiner régulièrement en faisant des cures d'ampoule d'Aubier du tilleul ou en prenant du Desmodium ou d'autres compléments alimentaires plus performants.

 

En outre, on l'a vu, certaines carences peuvent aggraver une hypothyroïdie comme une carence en vitamine D. La vitamine D permet aux hormones de pénétrer dans la cellule d'où l'importance de faire une cure de Vitamine D durant les mois d'hiver.

 

Prenons soin de nos glandes surrénales en évitant toute source de stress, autant que possible. Pour cela, certaines plantes peuvent vous être utiles comme la valériane, la camomille, la mélisse, la passiflore, le tilleul. Prenez des plantes stimulantes des surrénales comme l'ashwagandha, le houblon, le coleus forskohlii.

 

Eviter les perturbateurs endocriniens les composés perfluorés comme les poêles anti-adhésives, 

le triclosan que l'on trouve dans la marque de dentifrice Colgate Total (Oupps ... et puis tant pis pour la contre pub).

Utilisez au maximum des produits naturels.

 

En Conclusion, je vous donne un passage du livre de Michel Odoul « Dis moi ou tu as mal » qui nous donne une autre dimension sur la thyroïde.

 

"La Thyroïde est l'une des glandes principales principales de l'organisme dont dépend l'équilibre de la croissance et de tout le métabolisme humain, ainsi que le développement de notre corps physique (croissance,poids)."

 

"En énergétique la gorge est le siège du chakra dit de la gorge. Ce centre est celui de l'expression de soi, de la façon dont nous nous positionnons par rapport au monde extérieur."

 

"Il représente notre capacité à reconnaître et à exprimer ce que nous sommes et à recevoir ce qui peut nous enrichir, nous nourrir, nous faire grandir (...) l'hyperthyroïdie (Yang) ou l'hypothyroïdie(Yin), par exemple, sont souvent les signes d'une impossibilité à dire ou à faire ce que l'on voudrait."

 

"Personne ne peut nous comprendre, nous n'avons pas les moyens de faire passer ce que nous croyons, nous avons peur de la non-acceptation par l'autre de ce que nous voudrions dire, nous avons peur de la force ou la violence de ce qui pourrait sortir. 

Il y a toujours derrière cette non-expression une notion de risque, de danger, qui nous fait arrêter, retenir l'expression. La forme Yang manifeste un désir malgré tout de revanche, alors que la forme Yin exprime un abandon face à l'impossibilité de s'exprimer"

 

Quand pensez-vous ?  je vous laisse vous faire votre propre réflexion...... 

 

Merci pour toute vôtre attention.

Coeurdialement

Claire

DSC_0773.JPGBibliographie :

Claeys, B., "En finir avec l'hypothyroïdie", éd. Thierry Souccar, 2015.

Cremer, G., "C'est la thyroïde Docteur ?", éd. Alpen, 2009.

 



12/10/2015
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